Le
gentleman de la nuit
Volume 5 -
n° 1. Manuel Hirtz editor
A ce dont l'esprit se
contente, on mesure l'étendue de sa perte. Hegel
Fragments de notre future
encyclopédie de la science-fiction
Debord Guy:
Auteur d'une courte nouvelle assez énigmatique, La
Révolte des nombres, parue en 1956 dans le n.° 1 de la
revue Ailleurs.
Delcamp
André: Nous ne connaissons de lui
qu'un roman conjectural, L'Homme au masque de chair, paru en 1935
chez Fayard.
Un génie du mal qui se fait appeler
le professeur Ariman dirige une société secrète
internationale et veut, bien sûr, devenir le maître du
monde. Ariman a, pour y parvenir, une stratégie plutôt
floue - si nous avons bien compris, il veut plonger le monde dans le
chaos en se servant d'hommes haut-placés, tout à sa
dévotion, et d'un rayon de la mort surpuissant, pour
finalement retirer les marrons du feu.
Au début du roman, Ariman sauve un
désespéré au visage monstrueux et, grâce
à la chirurgie esthétique, lui donne les traits d'un
banquier parisien sur le point de le trahir. Mais tout échappe
au sinistre Ariman. Après l'assassinat réussi du
ministre de l'Intérieur, le monstrueux professeur
échoue dans l'assassinat du banquier renégat, et le
double de ce dernier, qui n'a plus rien d'un
désespéré, tombe amoureux de la fille du
chirurgien. Finalement, l'apprenti maître du monde est abattu
par un inspecteur de police.
Delcamp a en fait, tout bêtement
repris une structure de vaudeville pour en faire un roman de
mystère. Le résultat est médiocrement
convaincant.
Le professeur Ariman est également un
maître dans l'art de l'hypnose, comme beaucoup à cette
époque...
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populaires